Zone d’activité de Kervidanou – QUIMPERLÉ, BAYE, MELLAC (29)

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Livraison 2015
Maîtrise d’ouvrage Communauté de communes de Quimperlé (COCOPAQ )
Programme Requalification et extension de la zone d’activité de Kervidanou
Maîtrise d’œuvre Laure Planchais paysagiste concepteur (mandataire) avec ECR environnement conseil, Catherine Le Perron architecte conseil
Superficie 50 ha (dont 7 d’extension)
Montant 3 000 000 € HT
Ratio : 6 € HT/m²

La zone d’activités de Kervidanou s’est implantée le long de la voie express RN165 en limite entre des paysages ruraux agraires et l’entrée de ville de Quimperlé. Elle est découpée en quatre secteurs géographiques dont un est à vocation commerciale. Les espaces sont très vétustes, pas adaptés à la mixité des fonctions et des usages de par leur étroitesse. Le projet d’aménagement propose de fédérer les quatre secteurs ainsi que l’extension prévue (une dizaine d’hectares) par un traitement cohérent et homogène de signalétiques, de principes de plantations et de continuités piétonnes et cyclables.
Les aménagements ont imposé une vitesse limitée à 50km/h en valorisent les parcours piétons et cyclables mieux à même de leur redonner une place aux déplacements doux.
Des plantations en limites avec les parcelles privatives permettent d’homogénéiser les clôtures de factures très diverses. Des conventions ont été établies avec les propriétaires pour la mise en place de plantes grimpantes en habillage de leur grillage.

 Retour d’expérience (dernier passage 2016)

  • Le chantier a subi de nombreuses vicissitudes de mise en œuvre et des revirements de décisions de la part des communes qui ont conduit à une perte importante de cohérence et de qualité de l’aménagement.
  • Beaucoup de vandalisme constaté alors que le contexte ne pouvait le laisser présager : arbres cassés, vols de plantations, pulvérisation « anonyme » de désherbant chimique sur certaines plantations, refus de ralentissement ou de bonne utilisation de certains sens uniques et accidents en conséquence …
  • Dégradations importantes des plantations de vivaces par les lapins qui mangent les jeunes pousses et les goélands qui se servent des mottes de racines pour leurs nids.
  • Les enrobés colorés s’avèrent trop délicats à la pose et ne peuvent être repris lors des réparations.
  • Gros souci de reprise des plantations arbustives sans que l’on puisse en déterminer les causes malgré les investigations effectuées.
  • En espérant que malgré ce climat délétère un avenir optimiste reprendra le dessus !