Requalification du centre-bourg – CANDAS (80)

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Livraison 1997
Maîtrise d’ouvrage commune de Candas
Programme requalification de la rue principale et création d’une place centrale
Maître d’œuvre Laure Planchais paysagiste concepteur (mandataire) et Jacques Coulon paysagiste concepteur conseil, Coup d’Eclat, concepteur lumière et DDE 80
Superficie 1,5 ha
Montant 230 000 € HT
Ratio 16 € HT/m²

L’identité de Candas, petite commune rurale est en grande partie liée à sa vocation agricole ancienne. Les mutations indispensables transforment peu à peu le village qui se trouve confronté à la disparition progressive de sa structure urbaine dont les fermes en torchis constituaient le front de rue. Les vastes terre-pleins latéraux accompagnant ce front ont permis un recalibrage trop important des rues principales leur conférant un aspect de route qui perturbe la notion d’urbanité et de centralité.
Le projet propose un traitement des terre-pleins qui restitue une continuité piétonne par un traitement en jardin linéaire avec cheminement central et participation des riverains aux plantations côté habitations et une urbanité plus forte côté commerces par un traitement en trottoir avec stationnements sur sol minéral qualitatif. L’urbanité et la sécurité routière sont renforcées en recalibrant la rue principale à des dimensions raisonnables et en créant une place piétonne qui intègre la mairie, l’église, l’école et la poste par la suppression d’une rue peu passante.

Retour d’expérience (dernier passage 2008)

  • Les terre-pleins enherbés sont progressivement réinvestis pas des plantations disparates et sans logique globale.
  • Une partie de l’aménagement a été détruit lors de la création d’une supérette (la sente débouche avec difficulté sur l’arrière peu qualitatif de l’édifice et le terre-plein au droit de ce dernier a été transformé en parking en enrobé).
  • les arbres semblent avoir du mal à se développer.
  • les pieds des maisons où étaient prévues de plantations à la libre initiative des habitants ont fini par être investis.
  • les parterres de vivaces ont vite disparus. Les plantations linéaires, clins d’œil des jolis potagers qu’on apercevait parfois sur les arrières cours n’ont pas été appréciés : les floraisons perçues comme pas assez intenses par rapport aux annuelles précédemment utilisées et l’esthétique potagère pas encore « à la mode » à l’époque du projet !